Cinq « lectures-spectacles » qui traversent époques, continents et espaces sonores.
conçu par Cécile Cotté
▪ L’amour et les Poétesses
▪ Poésie et Humour
▪ Engagements
▪ Haïku
▪ Poésies russes
L’Amour et les Poétesses
Un parcours qui nous transporte à travers les âges (depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours) et sur plusieurs continents. Nous voyageons en Chine, en Argentine, aux Etats-Unis, au Liban, en Russie, en France, en Italie, en Allemagne et en Angleterre. Tous écrits par des femmes, ces poèmes expriment sensualité et mélancolie (Sappho, Wu Zeitian, Marceline Desbordes-Valmore, Gertrud Kolmar, Kathleen Raine…) mais aussi révolte, rage et humour (Christine de Pisan, Anna Akhmatova, Marina Tsvétaïéva, Nadia Tueni…)
Musique : Meredith Monk, Germaine Tailleferre….Interprétation : Cécile Cotté
Poésie et Humour
On découvre « le plus beau vers de la langue française » avec René de Obaldia ; Henri Michaud nous révèle « le secret de la situation politique » et Robert Desnos nous expose son « Maréchal Ducono ». A la pause déjeuner, les « Menus » sont de Blaise Cendrars. Nous suivons ensuite Georges Perec dans son « déménagement » et partons loin des villes et des voisins de Pierre Desproges. Là, les « gymnospermes » de Raymond Queneau, « la guêpe » de Francis Ponge et le voluptueux « bestiaire sans prénom » de Hans Arp nous attirent dans un monde de rêves.
Musique : Erik Satie, Pascal Comelade…. / Interprétation : Cécile Cotté
Haïku
Nous avons imaginé une promenade à travers les quatre saisons où le voyageur flâne… Tous les haïku sont japonais ; ils ont été écrits par Bashô, Riyu, Kikaku, Onitsura, Yayû, Taïgi, Buson, Issa, Sôseki, Wafü, Shiki, Issekiro…La danseuse japonaise Keiko Sato nous accompagne dans cette « fantaisie du voyageur » où l’esprit tangue entre abandon et éveil. Les haïku musicaux du compositeur Stéphane Scott évoquent « ce ravissement soudain dans l’imprévisible » dont parlent les haïkistes.
Musique : Stéphane Scott / Danse : Keiko Sato / Interprétation : Cécile Cotté
Poésies russes
Alexandre Pouchkine, Mikhaïl Lermontov, Alexandre Blok, Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam, Sergheï Essenine, Boris Pasternak, Marina Tsvétaïeva… délivrent une parole puissante, grinçante et parfois lyrique. Derrière les mots se profile le destin tragique de la plupart de ces poètes morts en duel, déportés, fusillés ou qui se sont suicidés dans la force de l’âge. La musique des vers nous transporte – quelques-uns seront dits en russe – là « où le cimetière avec des bras de croix fait le geste d’un étrangleur… » (Sergheï Essenine)
Musique : S. Rachmaninov, I. Stravinsky… Interprétation : Cécile Cotté et Anne Seiller
Engagements
Pablo Neruda, Primo Levi, Federico Garcia Lorca, Louis Calaferte, Robert Desnos, Vinicius de Moraes, Léo Ferré, Mahmoud Darwich, Nâzim Hikmet, Allen Ginsberg, Pier Paolo Pasolini… dénoncent l’injustice et la violence engendrées par l’homme. « On voulait crucifier mes mots et flageller mes vérités », « Ma parole est bien vivante et mon cœur librement accuse » (Pablo Neruda). « Que sommes-nous sinon des ébénistes à façonner la tête humaine, cette bûche, « le poète, c’est un ouvrier » (Vladimir Maïakovski)
Musique : Quilapayun, Joëlle Léandre…. / Interprétation : Cécile Cotté
2004-2005/Théâtre Firmin Gémier et Médiathèque d’Antony.
2005-2013/Tournée en France (sélection Printemps des Poètes).