Litanies romantiques, Théorie de la démarche d’après Honoré de Balzac

d’ Honoré de Balzac 

Ces manifestations d’une durée moyenne de trente minutes ont la spécificité de réunir jeu théâtral, musique, peinture et danse selon les formes.

Les Litanies Romantiques

Les Litanies romantiques ont paru dans le journal « La Caricature ». C’est un petit chef d’œuvre de raillerie antiromantique où Balzac s’en prend aux ridicules communs à la plupart des salons, une sorte de satire qui devient pure création verbale. La peinture fait effet d’imprimerie. Le pinceau ponctue, crée sur le papier des images, des rythmes qui nous embarquent dans les univers de ces faux récits romantiques  dont Balzac livre ne livre volontairement qu’une parole perforée. A nous de remplir les trous, de les imaginer…C’est une provocation. Balzac nous grise de tant de visions et d’images stéréotypées que les sensations se superposent et finissent par nous donner le tournis ; Alors la même musique se répète inlassablement, les couleurs se brouillent, le jeu devient vertige. Vertige du vide, de la page blanche….

Conception et mise en scène : Cécile Cotté.

jeu : Michel Armin/ peinture : Steen Halbro/ musique : Stéphane Scott.

1999-2000/Salle des mariages de la Mairie du 16ème arrondissement à Paris (sous l’égide de la Société des Amis de Balzac), New York University à Paris,

Théorie de la Démarche 

Balzac analyse les différentes démarches de l’homme, les répertorie, et les codifie dans un manifeste où sont suggérées les bases d’une anthologie du mouvement. «  Tout mouvement saccadé traduit un vice ou une mauvaise éducation. »

La Théorie de la démarche relève à la fois de la curiosité scientifique et du foisonnement de l’imaginaire. «  Tout mouvement a une expression qui lui est propre et qui vient de l’âme. » Or comment sonder l’âme ? Texte, musique et mouvement arriment cette théorie à ce point précis « ou la science touche à la folie ».La Théorie de la démarche est un prisme dont les faces reflètent autant de démarches qu’il y a d’hommes et dont les différents angles créent de l’émotion ( de motion : mouvement). Un théâtre où les arts convergent. Un jeu de miroirs où les questions ne cessent de renvoyer à des vérités qui elles-mêmes engendrent d’autres questions et d’autres vérités. Quel est le fou ? Et quel est le savant dont parle Balzac ? qui observe l’autre ?

Conception et mise en scène : Cécile Cotté.

jeu chorégraphique : Patrick Borgne, jeu dramatique : Jean-Louis Cordina, jeu musical : Stéphane Scott.

 

1999/2000 Musée Boucher-de-Perthes d’Abbeville, Espace Landowski de Boulogne-Billancourt.